FORMATION DE CLAUDE MARTIN :

Après quelques années d'étude du violon au Conservatoire de Lausanne, Claude Martin s'engage dans l'étude de la lutherie.

Il suit 5 années de formation à l'école de lutherie de PARMA (Italie) qui était alors une annexe du « Conservatorio di Parma). L'enseignement y était donné par Maestro Scrollavezza, luthier renommé de cette époque, dans une tradition issue de Crémona (Ville de Antonio Stradivarius).

• Claude Martin pratique ensuite comme luthier dans des ateliers en France et en Suisse.
• Il suit aussi des stages de formation continue sur les thèmes du vernissage des violons ainsi que la restauration d'archets.
• Claude Martin est aussi membre  de L'ALADFI. (Association des Luthiers et Archetiers pour le Développement de la Facture Instrumentale)
  

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Après une année à  "l'Institut International de Lutherie" de Cremona c'est le coup de coeur pour la classe privilégiée où se donne le "Cours extraordinaire de lutherie" du Conservatoire "Arrigo Boito" de Parme (Italie).

C'est là  en effet que notre "Maestro": Renato Scrollavezza, transmet son savoir à  9 élèves d'âges et de nationalités diverses, dans un contexte digne des grandes écoles d'art de la Renaissance italienne. Cinq années de formation en lutherie accompagnée de cours de pratique instrumentale, de dessin et d'histoire de la musique.


Après les études: périodes de recherches, ventes à l'étranger (France, Italie) et stages dans des ateliers de luthiers installés.

De 1993 à 1999: Travail comme luthier chez Monsieur Jean-Pierre Egenter, luthier à Genève: restaurations courantes sur les instruments du quatuor à  cordes dans un atelier professionnel. C'est une expérience de terrain: remplacement de barres / entures / pièces d'âme / rééquilibrage et réglages d'instruments anciens. Restaurations sur archets et remplacement des crins.

Depuis l'an 2000: développement de l'atelier à Genève, après ces années de restauration, reprise de l'activité de construction de violons.

Un métier en continuelle évolution :

Les exigences de qualité dans la construction ainsi que de fiabilité pour les restaurations augmentent avec le temps. Afin d'y répondre le métier de luthier ne cesse d'améliorer d'anciennes techniques. De plus en plus d'échanges d'informations circulent et il est possible de comparer des méthodes de travail et de connaître les résultats qu'elles donnent à long terme. En plus de ces transmissions de connaissances souvent informelles il existe des possibilités de participer à des « stages Â» sur des thèmes précis du métier.

Participation aux formations continues :

2009 : Stage intitulé « Archet et cambre Â» animé par Monsieur Jean Grunberger, archetier français et membre de l'ALADFI.

Une semaine qui s'adresse aux luthiers et archetiers désirant acquérir une
connaissance très pointue du fonctionnement de l'archet.
Etude d'une méthode d'analyse du potentiel d'une baguette et des techniques pour en élaborer ou modifier le cambre selon les exigences de jeu du musicien.
Fabrication d'une baguette pour développer l'apprentissage du regard de
l'archetier et l'acquisition d'une bonne technique de cambrage.
Diagnostic des problèmes liés à la réponse (rebond / stabilité) de l'archet permettant de savoir décider du type de cambre à réaliser et technique afin de procéder à ce changement.

Même un bon archet peut se modifier avec le temps et la baguette ne plus offrir sa qualité de réponse d'origine : cela est souvent du a une perte de cambre localisée et à laquelle le musicien s'est progressivement adapté. Une intervention sur le cambre donne souvent d'étonnants résultats.
2007 : Stage intitulé : « Préparation des vernis gras pour la lutherie Â» animé par Monsieur François Perego, artiste peintre, restaurateur de tableaux et auteur du « dictionnaire des matériaux de la peinture Â»
Une semaine passionnante permettant de produire des vernis gras et basé sur l'interprétations d'anciennes recettes. La tradition des vernis gras de la grande époque de la lutherie italienne s'est perdue suite à l'introduction de vernis à l'alcool séchant plus rapidement. Le stage permet d'établir un lien avec les connaissances actuelles tout en se limitant aux matériaux et techniques disponibles à l'époque.